Later he organised Ruskin exhibitions again not only in Tokyo, but also in Kyoto and Kobe, where the Christian social movement provided significant momentum toward the labour and peace movements. As the son of the ‘Pearl King’ Kokichi Mikimoto, Ryuzo was expected to succeed his father’s jewellery business, but instead devoted himself to the introduction of the life and works of the Victorian polymath. The exhibits included the first editions of The Seven Lamps of Architecture and The Stones of Venice, the Pre-Raphaelite journal The Germ, and Ruskin’s autograph manuscripts, drawings, photographs and letters Ryuzo collected in Britain in the 1920s, amounting to nearly 150 pieces in all. Attracting about 2,000 visitors, it was the first exhibition in Japan of the nineteenth-century British art critic and social reformer John Ruskin. One of the foremost Japanese Ruskinians, Ryuzo Mikimoto (1893–1971), held a Ruskin exhibition in Tokyo from 6 to 8 February 1926. Prenant appui sur des sources primaires (un catalogue de l’exposition de 1926, des articles de presse en lien avec cette manifestation, The Journal of the Ruskin Society of Tokyo publié par Ryuzo), cet article reconstruit les expositions, met en perspective le Ruskin de Ryuzo dans l’histoire de la pensée religieuse dans le Japon moderne, et révèle les efforts de Ryuzo - motivés par son pacifisme et dépourvus de tout élitisme - pour diffuser dans son propre pays les idées de Ruskin sur l’art et la société. En réalité, il vénérait Ruskin qu’il considérait comme un sauveur capable de résoudre les problèmes d’un pays moderne industrialisé. Ryuzo, chrétien protestant, affirmait qu’il avait choisi Ruskin plutôt que Karl Marx, Buddha et Christ. Comme dans le tableau A Stray Child (1902) de Taikan Yokoyama, montrant un Japonais entouré de philosophes et de sauveurs occidentaux et orientaux, les jeunes intellectuels japonais faisaient face à une crise spirituelle suite à l’arrivée de la pensée occidentale dans leur propre pays et les changements sociaux et culturels qui s’ensuivirent, provoquant l’occidentalisation du Japon. Plus tard, il organisa des expositions consacrées à Ruskin non seulement à Tokyo, mais aussi à Kyoto et à Kobe, où le mouvement social chrétien insufflait un puissant élan aux mouvements en faveur de la paix mais aussi pour la défense du monde ouvrier. Fils du « Roi de la Perle », Kokichi Mikimoto, Ryuzo était censé réussir dans l’univers de la joaillerie, mais préféra se consacrer à faire connaître la vie et l’œuvre de ce grand esprit victorien qu’était Ruskin. Y étaient présentées les premières éditions de The Seven Lamps of Architecture et The Stones of Venice, le journal préraphaélite The Germ, ainsi que les manuscrits autographes de Ruskin, ses dessins, photographies et lettres acquises par Ryuzo en Grande-Bretagne dans les années 1920s, soit près de 150 au total. Cet événement, qui attira environ 2 000 visiteurs fut la première exposition au Japon du critique d’art et réformateur victorien John Ruskin. L’un des Ruskiniens japonais les plus éminents, Ryuzo Mikimoto (1893-1971), organisa une exposition Ruskin à Tokyo du 6 au 8 Février 1926.
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